mardi 31 mars 2009

SAND ROSES FROM QATAR.

Elles sont belles nos roses des sables, non?
Pour une première pêche, on est assez content de ce qu'on a trouvé! Mais les amis avec qui nous étions, qui ont plus d'expérience dans le domaine, en on trouvé de bien plus belles, et bien plus grosses...

C'est donc dans le sud ouest du Qatar, près de la frontière terrestre avec l'Arabie Saoudite, que ce trouve le site.
Nous voilà donc armés de pelle et la tête fixée sur le sol, déambulant à la recherche de roses des sables... Certaines sont relativement en surface, mais les plus grosses sont en profondeur, parfois jusqu'à 1 m50-2 m.

La plus grosse que nous avons est un morceau d'une énorme que Dorothée et Cyril ont trouvé. Mais à mesure qu'ils creusaient, la rose s'avérait de plus en plus grosse. Et à mesure qu'ils la dégageaient, elle se divisait en plusieurs morceaux. Tim, Stéphanie et moi les soutenions moralement, alors on en a récupéré un bout!

Une journée bien agréable malgré un vent terrible, qui nous a valu un gommage naturel au sable!

lundi 2 mars 2009

LA FACE CACHÉE.

Au Qatar, les émigrés sont pour la majorité des indiens, pakistanais, népalais, sri-lankais, etc... ayant quitté leur pays et leur famille pour une meilleure vie et surtout un meilleur salaire. Ils se destinent à une vie d'ouvrier sur les chantiers du pays, qui veut devenir en quelques décennies ce que d'autres ont fait en siècles. On les appellent communément les workers.
Ils travaillent beaucoup et durement, et même plus encore, et gagnent peu. Leur seul jour de repos est le vendredi. Mais ce vendredi est le "family day", qui correspond au jour où, il y a quelques années encore, les familles sortaient en famille, càd les hommes avec femme(s) et enfants. Et donc, les centres commerciaux sont réservés aux familles. Le souk Waqif est lui inaccessible à tous ces émigrés. Et fait, est entendue par famille "tout le monde sauf ces workers"...
Ces travailleurs n'ont donc comme lieu de sortie, outre les rue des Doha, le souk de l'informatique, électroménager, téléphonie et autres. Et voilà à quoi ça ressemble un vendredi.





C'est la cohue! Ça grouille de partout! Il n'y bien évidemment que des hommes.
Ils se rassemblent sur les zones d'ombre et se déplacent avec elles. Pas un ne dépasse au soleil! Plus l'ombre s'élargit, plus ils s'étalent.

D'autres émigrés travaillent comme chauffeur, jardinier ou encore vendeur. On trouve là en plus des philippins. Ils ne sont pas logés à la même enseigne que ces workers. Ils ne viennent pas des mêmes castes.

Et il y a les gens comme nous, les expatriés... On ne nous appelle pas émigrés... Mais au fond, n'est ce pas un peu pareil? Payés pour leur faire gagner encore plus. De la "golden manpower"...